💐 Le Jour des Morts au Mexique : quand on célèbre la vie et nos êtres aimés.
- Priscilla Wallaert
- 28 oct.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 31 oct.
Le Jour des Morts, célébré les 1er et 2 novembre au Mexique, n’est pas une journée de tristesse. C’est une fête de lumière, de couleurs et de mémoire. Les familles se rassemblent, décorent leurs autels de fleurs de cempasúchitl et de bougies, cuisinent pour leurs ancêtres, et se rappellent qu’aimer, c’est continuer à faire vivre les liens.
Dans cette tradition, la mort n’est pas synonyme de rupture mais de continuité. Le temps ralentit. On écoute, on contemple, on se souvient.
Et c’est peut-être là que le Mexique et le Beaujolais se rejoignent : dans cette manière de prendre le temps, de savourer la douceur de vivre.
Entre le Mexique et nos collines dorées
Quand l’automne s’installe dans les vignes du Beaujolais, les paysages prennent la même teinte que les champs de cempasúchitl ces fleurs orangées emblématiques du Día de los Muertos.

Ici comme là-bas, la lumière devient plus basse, plus tendre. On cherche la chaleur d’un lieu calme, d’une tasse fumante, d’une conversation simple.
Il y a, dans cette lenteur, quelque chose du Mexique : une façon d’honorer la vie sans précipitation.
Célébrer la vie, tout simplement
Prendre le temps de savourer, de respirer, de se relier : c’est peut-être la plus belle leçon que nous offre cette fête millénaire. Et dans nos villages du Beaujolais, à deux pas de Lyon, cette philosophie se retrouve naturellement : entre collines dorées, artisanat et cafés pleins d’âme.
Un lieu comme El Milagrito, salon de thé du Beaujolais près de Lyon, incarne cette rencontre entre cultures et temporalités : un endroit où la douceur mexicaine se mêle à la convivialité locale.
Une invitation à ralentir, à savourer le présent, à célébrer, tout simplement, la vie.

On se quitte avec le poème du roi de Texcoco Nezahualcóyotl qui vécut au XVe siècle. Le souverain est considéré comme l'un des plus grands penseurs et poètes de la civilisation náhuatl (Mexique précolombien, époque des Aztèques).

Un recuerdo que dejé
¿ Con quién he de írme ?
¿ Nada dejaré en pos de mí
sobre la tierra ?
¿ Cómo ha de actuar mi corazón ?
¿ Acaso en vano venimos a vivír, a brotar sobre la tierra ?
Dejemos al menos flores, dejemos al menos cantos.
Netzahualcóyotl
Un souvenir que je laisse
Avec qui devrai-je m’en aller ?
Rien restera-t-il de moi sur la terre ?
Comment doit battre mon cœur éphémère ?
Sommes-nous venus en vain habiter ce monde,
Fleurir pour un instant sur cette onde ?
Laissons au moins des fleurs,
Laissons au moins des chants
Car tout s'efface, hormis le parfum des âmes et le don des voix.
Netzahualcóyotl.
Venez découvrir toute la douceur et la convivialité du Mexique chez El Milagrito :
📍 Salon de thé El Milagrito - 8 chemin de la Brèche, 69620 Ternand (Beaujolais)
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